Description
Solo – Energies Multipliées de Lionel Martin
Tracklisting
- Jeu 06:45 – Usine SNGI / métallurgie
- La maison des autres 05:26 – De la transformation du grain, à la fabrication du pain
- A change is coming 04:33 – Atelier soierie vivante, métiers à tisser
- Echo (suprême) 07:16 – Les vaches à la ferme, stabulation, dans les prés…
- E.X.P (premier voyage) 04:20 – Voies ferrées, travaux, Sète, Robert Combas
- Son Je, Mes moires 06:35 – Moulins, métiers à tresser
Line-up
Lionel Martin : saxophones (soprano alto ténor baryton), prises de son, montage
Robert Combas : peinture, mandole, guitare et pinceau
Presse
“Disque de labeur et de sueur, Solo n’en distille pas moins une forme latente de joie, portée par une soif de vie qui suinte par le moindre de ses pores. On peut assurément qualifier sa musique de charnelle et dire que ses accents sériels ont quelque chose d’envoûtant par le mystère qu’ils transportent.”
Denis Desassis – 1er mai 2022 – Citizen Jazz – Solo figure parmi les Elus Citizen Jazz 2022
“Le rythme des machines tient du Ballet mécanique de George Antheil et du Pacific 231 d’Arthur Honegger poussant son anche aérienne vers des incantations rappelant Pharoah Sanders […] Le saxophoniste joue sur tous les tableaux, accumulant soprano, alto, ténor, baryton, souvent en direct, parfois en rerecording. La transmutation est à l’œuvre : métal en fusion, grain en farine, tissu suivant chaîne et trame, lactation, mouvement ferroviaire, toile intégralement recouverte de peinture. Six pièces, six ambiances sonores, six chants.”
A propos de l’album :
“Début octobre nous apprenons que le grand barouf est annulé. Robert Combas peint le tableau « Energies multipliées : en plein covid essayer de chanter, jouer comme un guerrier », pour ma part je décide de donner suite à l’album Solos : “Solo – Energies Multipliées”
L’idée est d’aller plus loin dans la rencontre des sons, des univers, des hommes… Lors du premier confinement je me suis équipé de bons microphones et j’ai perfectionné mes techniques de prises de sons en organisant des concerts insolents avec de prestigieux musiciens.
Je décide de faire un disque seul -en jouant avec les sons du monde au travail. Mon père sur l’idée de ma mère me parle des métiers à tisser et de l’association Soierie vivante qu’il soutient depuis des années. Mon premier groupe professionnel était Croix Roussien revendiquait ses racines, c’était une fanfare de rue qui s’appelait la Grosse Couture…
Sur ce, Ludovic Chazalon rebondit et m’invite sur son territoire, nous commençons par l’usine SNGI qui fabrique des charpentes métalliques, nous allons ensuite enregistrer Stéphane qui prépare sa farine, mout le grain de ses semences anciennes. Ensuite nous passons à la terrasse sur Dorlay pour enregistrer d’autres métiers, à tresser cette fois, ainsi que les moulins qui alimentent l’usine.
Nous terminerons la boucle dans l’atelier de Robert Combas qui nous montrera ses dernières toiles psychédéliques réalisées pendant le confinement, sujet de sa prochaine exposition. Il nous montre sa technique, et sort une toile vierge… J’enregistre ses pinceaux… Ensuite il sort guitare, mandole et synthétiseur, j’enregistre encore…
Dehors face à la mer j’enregistre les gabians, la fontaine du jardin que je mixerai ensuite avec les sons de travaux sur la voie ferrée un soir derrière chez moi à 3h du matin…
Dans un premier temps rencontrer les lieux, les équipes puis enregistrer et pour finir revenir avec le photographe Christophe Charpenel et mes saxos pour jouer. Lors des sessions live je pose un micro, bien souvent une magie a eu lieu, ayant pris soin de tout enregistrer, j’ai gardé des prises de ces moments. ” Lionel Martin
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